Almodovar, Amenébar, Bunuel... mais aussi Bayona, Del Toro, Inàrritu : cet extraordinaire volume a le mérite de faire connaître, outre les productions des grands maîtres internationaux, d'autres cinéastes, d'autres histoires et genres cinématographiques qui - bien que (presque) totalement inconnus pour nous - ont, dans leur pays d'origine, attiré des millions de spectateurs dans les salles de cinéma, consacré des acteurs et actrices de talent, reflété des bouleversements politiques aux répercussions planétaires, remporté des prix lors de compétitions prestigieuses et souvent influencé les styles et les thématiques des grands réalisateurs américains et européens.

Fiche après fiche, ce livre raconte et synthétise - pour la première fois de manière aussi complète - le meilleur du cinéma en langue espagnole, plaçant côte à côte des films à but "commercial" et des films "engagés", les oeuvres des réalisateurs les plus reconnus et les débuts des jeunes espoirs du cinéma mexicain ou uruguayen, des films distribués en France et d'autres uniquement à l'étranger.

Avec pour résultat, non seulement une multitude d'informations, d'images et de noms, mais un cadre d'ensemble culturel et artistique d'une exceptionnelle profondeur, qui met en lumière des oeuvres et des auteurs peu connus et enrichit d'un sens nouveau nombre de films célèbres, de L'Ange exterminateur à Tout sur ma mère, du Labyrinthe de Pan à L'Orphelinat, d'Amours chiennes à Mar adentro.

Une somptueuse célébration de la vie d'Audrey Hepburn, illustrée par de très nombreuses photographies, retraçant l'histoire d'une femme, d'une actrice, d'un personnage qui a offert à la mythologie du cinéma un talent rare et un charme incomparable, imité par des millions de femmes du monde entier.

De son enfance en Hollande, occupée alors par les nazis, à ses aspirations de danseuse étoile, d'une foudroyante célébrité conquise sur la scène de Broadway au triomphe mondial de "Vacances romaines" qui lui valut l'Oscar de la meilleure actrice et marqua le début d'une série de films qui eurent un grand succès, cette histoire retrace les fastes d'une carrière placée sous le signe de la sympathie et du charme le plus irrésistible. Anguleuse et juvénile, mais extrêmement féminine, elle imposa en quelques années un physique et un style vestimentaire - signé Givenchy pour la plus grande partie - qui furent immédiatement copiés aux quatre coins du monde.

Après son retrait prématuré du cinéma, elle s'engagea dans une lutte pour la défense des enfants du tiers-monde, lutte passionnée empreinte d'une grande humanité, ce qui lui valut l'admiration du monde entier. Et ce n'est pas par hasard que, le jour de sa mort, Liz Taylor fit le commentaire suivant : "à présent, Dieu a auprès de lui un nouvel ange, merveilleusement beau, un ange qui saura parfaitement s'occuper du paradis."

Pour tous,Taylor Lautner est le très beau Jacob Black.Vous serez donc agréablement surpris de découvrir que son image dans le rôle du séduisant lycanthrope de la saga Twiligbt n'est pas aussi éloignée de sa personnalité hors caméra ! Grâce à cet ouvrage, vous connaîtrez également les coulisses et les curiosités concernant sa vie publique et privée, comme le fait qu'il ait été un enfant prodige, un doubleur et même un champion d'arts martiaux, et qu'il a dû se démener pour obtenir le rôle du très aimé Jacob.

Son enfance, son adolescence, ses amours, sa carrière brève mais déjà riche et intense, son parcours chanceux : rien de Taylor n'est laissé de côté dans cette première biographie qui lui est consacrée, enrichie par de très belles photos réunies dans un cahier central entièrement en couleurs.

Qui est le meilleur : Robert Pattinson ou Taylor Lautner ? Edward Cullen ou Jacob Black ? Qui est vraiment le plus fascinant et le plus séduisant ? Le défi entre les deux rivaux de sang continue en librairie...

Jeune, fascinant et au talent naturel, Robert Pattinson est devenu en quelques années votre acteur préféré. Dans le rôle de l'élégant et mystérieux Edward Cullen de la saga Twilight, il vous a tellement ensorcelées, que vous l'avez élu l'homme le plus sexy de la planète. Mais peut-être ne savez-vous pas que Robert est surtout un garçon dynamique, passionnel et déterminé qui a dû beaucoup lutté pour trouver sa propre voie, et que son image dans le rôle du vampire troublant et tourmenté qui l'a rendu célèbre n'est pas aussi éloignée de sa personnalité hors caméra !

Cet ouvrage vous raconte son enfance et son adolescence, parcourt sa brève mais déjà intense carrière et dévoile les coulisses de sa vie publique et privée, le tout accompagné de très belles photos réunies dans un cahier central entièrement en couleurs.

Qui est le meilleur : Robert Pattinson ou Taylor Lautner ? Edward Cullen ou Jacob Black ? Qui est vraiment le plus fascinant et le plus séduisant ? Le défi entre les deux rivaux de sang continue en librairie...

Cinéaste italien né en 1940, Dario Argento a acquis une réputation mondiale de "Maître de l'horreur" ou "Maître du giallo" avec notamment L'Oiseau au plumage de cristal (1970), Profonde rosso (1975) ou Suspiria (1977). Ce succès a cependant masqué les autres facettes de sa créativité, beaucoup plus riches et complexes qu'il n'y paraît. L'ensemble de son oeuvre, à la croisée de tous les arts, s'impose comme une profonde réflexion sur l'Art et les artistes en général (avec le sommet du Syndrome de Stendhal en 1996), et offre un passionnant univers de conte initiatique tout en ménageant une violente critique sociale.

Cet ouvrage, enrichi d'une interview récente disséminée dans le texte, retrace l'ensemble de la carrière du réalisateur, dans sa continuité (la première partie analyse chacun des films dans l'ordre chronologique) et dans sa transversalité avec un essai final mettant en perspective les relations de son oeuvre avec les autres arts (en particulier la peinture, l'opéra et la musique). Écrit dans une langue à la fois précise et accessible, cet ouvrage se propose de faire découvrir et aimer l'oeuvre du réalisateur, grâce à des outils critiques dont pourront tirer profit ceux qui la connaissent à peine aussi bien que les spécialistes.

Il existe une ville où tout le monde peut aller sans risquer de s'ennuyer. Une ville où la fantaisie est loi et le coeur l'unique manuel à consulter. Une ville où animaux, plantes et objets s'animent aux côtés des êtres humains. Et nous allons conter l'histoire de cette étonnante cité, Toonville...

l y a bien longtemps, les puissants studios Hollywoodiens créaient, en même temps que les films, les stars qui en étaient les protagonistes.
Ces personnages de rêve sortaient tout droit des mains des producteurs, des metteurs en scène, des photographes et des maquilleurs qui les avaient façonnés, tout en exaltant leur charme mystérieux et ravageur. Aujourd'hui, les temps ont changé, et les productions hollywoodiennes remisé définitivement le glamorous touch dans les antiquités. Pourtant, même s'il est plus informel, le charisme des stars actuelles reste irrésistible, tout comme l'est notre désir de nous évader dans l'obscurité complice des salles obscures...

Ce splendide volume rassemble les portraits photographiques des 100 stars les plus lumineuses qui aient jamais brillé au firmament de Hollywood. L'une après l'autre, elles défilent sur papier glacé, fixées à jamais par l'objectif des plus grands photographes, ou en "arrêt sur image" de films célèbres qui ont donné corps à nos rêves de spectateurs. Le sourire intemporel de Marilyn est aussi inoubliable que le regard glacial de Bette Davis, dans Eve, un de ses rôles-culte. Mais que dire aussi de la blondeur solaire de Cameron Diaz ou de la splendeur brune de l'aillusive Demi Moore ? L'aplomb tranquille et élégant de Cary Grant symbolise l'esprit d'une époque, de la même façon que le charme gitan d'un Johnny Depp laisse sourdre quelque chose de la nôtre. La photo d'Orson Welles, rugissant, en dit long sur sa débordante et titanesque personnalité, tout comme nous séduisent les visages de Jessica Lange et de Susan Sarandon, par le brio de leur personnalité intelligente et émancipée.

Complétées de filmographies et de fiches biographiques et artistiques, élaborées par les trois auteurs de l'ouvrage, ces images parcourent encore une fois la grande histoire de Hollywood si étroitement mêlée à celle des stars d'Outre-Atlantique. Entre mémoire cinéphile et goût avoué pour le "jeune" cinéma, elles proposent et renouvellent les visages qui font désormais partie de notre imaginaire : les regards et les sourires de ce rêve éveillé qu'est le cinéma américain.

La carrière de Monica Bellucci doit beaucoup à la France où, comme nulle part ailleurs, metteurs en scène et producteurs ont misé sur sa beauté charismatique et son jeu d'actrice, qui ne cesse de s'affiner au cours du temps. Cet ouvrage passionnant, à la fois biographique, critique et anecdotique, rend un hommage mérité à la merveilleuse star italienne qui a choisi la France comme pays d'adoption. De ses débuts comme top-model et son lancement en Italie, à ses rôles de plus en plus complexes dans des films tels que L'Appartement, - pour lequel elle fut nommée aux Césars - Malena, - sans doute une de ses interprétations les plus significatives -, Le Pacte des loups, Souviens-toi de moi de Gabriele Muccino - qui lui valut le Nastro d'argento du meilleur second rôle féminin -, She hate me, Agents secrets, Les Frères Grimm, Combien tu m'aimes ?, sans oublier ses tout derniers projets en date Le Concile de pierre, N-Napoléon, elle n'a cessé d'étonner par ses choix d'actrice - Irréversible - ou ses courageuses prises de position dans le domaine social. Entre formes sculpturales et tête bien faite, glamour et authenticité, la personnalité sensible de cette actrice réservée est cernée ici dans une synthèse approfondie et de lecture très agréable.

Longtemps considérée comme la plus belle femme du monde, Ava Gardner fut l'une des stars les plus emblématiques, faisant rêver des générations de cinéphiles. Héroïne d'une histoire d'amour passionnée avec Frank Sinatra, elle fit perdre la tête à quelques amants notoires. Elle fut une comédienne accomplie, bien qu'elle s'en défendît, tant on s'acharna à commenter l'agitation de sa vie privée au détriment de ses performances les plus achevées. Ava Gardner méritait un hommage à la hauteur de son aura. Malgré l'abondante littérature qui lui a été consacrée, jamais aucun livre n'avait mis en lumière les correspondances entre sa vie et ses rôles à partir de ses plus belles photographies. Ce livre est un bel hommage à celle qui projeta, malgré elle, la magie du rêve hollywoodien sur les écrans de cinéma de l'immédiat après-guerre. Sa beauté rehaussait chacun de ses films au rang des chef-d'œuvres nécessaires. Aujourd'hui encore, la regarder, c'est accéder à un monde où le sublime est quotidien. Où qu'elle se trouve, sur un misérable lit, entourée de gangsters (Les Tueurs), dans la jungle de Mogambo ou dans le rêve du Hollandais volant (Pandora), Ava Gardner transfigure le moindre objet, transcende la réalité et élargit les murs étouffants du cinéma américain. Joseph L. Mankiewicz dans La Comtesse aux pieds nus, George Cukor dans La Croisée des destins, John Huston dans La Nuit de l'iguane et Albert Lewin dans Pandora, ont eu le génie de hisser ce personnage hemingwayen sur un piédestal mythologique : le seul qui soit à la hauteur de cette star inaccessible et vulnérable, comblée et insatisfaite, enchanteresse et désenchantée, déesse en rupture d'Olympe, égarée sur terre pour son malheur.

A travers un récit passionné et un extraordinaire voyage photographique, entre glamour hollywoodien et simplicité d'une beauté affranchie, la vie et la carrière tumultueuses de la Comtesse aux pieds nus...

Silvana Mangano, ou comment devenir une star. Ou encore, comment devenir la femme du producteur le plus puissant de Cinecittà, comment changer radicalement de look et devenir l'actrice la plus raffinée du cinéma italien...

Ce livre raconte l'aventure d'une femme dans les années d'après-guerre - les années des concours pour l'élection de Miss Italie, de l'avènement du roman-photo, du règne des beautés plantureuses. Avec Riz amer, le premier succès national-populaire du néoréalisme, l'image de Silvana Mangano produit une explosion au retentissement mondial ; Anna consolide un triomphe bientôt confirmé par une longue série de films dramatiques qui font recette, de films historiques, de comédies à l'italienne et autres, où elle incarne des personnages de tout genre.

Elle opère ensuite un changement d'image spectaculaire: l'impétueuse beauté fait place à une dame nerveuse et stylée, une femme qui exprime magistralement l'inquiétude qui caractérise le monde moderne.

Parallèlement à cette transformation en profondeur, deux des plus grands réalisateurs du cinéma italien, deux cinéastes aussi différents que pouvaient l'être Visconti et Pasolini, la choisissent comme leur égérie, leur muse inspiratrice. Ils lui font cadeau de rôles inoubliables dans des films comme Les Sorcières, Mort à Venise, Ludwig, Violence et passion, Théorème, Oedipe roi. C'est avec ces deux réalisateurs que Silvana Mangano - aussi populaire qu'ombrageuse, devenue une diva de l'écran presque malgré elle - atteint l'apogée d'une carrière mouvementée, peut-être plus subie que librement choisie.

Ce livre se propose de parcourir le chemin souvent solitaire et fuyant de sa carrière et de sa vie, dans leur dimension aussi bien publique que privée, à travers des témoignages, des photos de plateau et de tournage, des portraits officiels et des photographies privées - ces dernières pour la plupart inédites et gracieusement fournies par ses héritiers. C'est un hommage à la femme et à la star qu'elle a été, à un talent authentique d'une modernité inquiète, à l'un des plus beaux visages du cinéma italien et international.

Dès la fin de la guerre, et pendant plus de trois décennies, le cinéma italien a enchanté les écrans du monde entier avec les chefs-d'oeuvre de la saison néoréaliste (Rome ville ouverte, Le Voleur de bicyclette, Riz amer...), les grands succès de la "comédie à l'italienne" (Les Monstres, Le Fanfaron, Nous nous sommes tant aimés...) et un cinéma d'auteur d'une grande richesse (les films d'Antonioni, Fellini, Pasolini, Visconti).

Mais à partir des années quatre-vingt le cinéma transalpin est entré peu à peu dans une période de déclin, dont les origines sont multiples (création des télévisions privées, absence de loi protégeant le cinéma et incitant à la création cinématographique, vieillissement des salles de cinéma...). En outre, peu de nouveaux auteurs de dimension internationale sont "nés" pendant cette période, mis à part Nanni Moretti dont le premier film, Je suis un autarcique date de 1976. "On le croyait mort mais il n'était qu'évanoui" pourrait-on dire en pastichant le titre d'un film de Felice Farina. En effet, le cinéma italien a continué à exister et à produire une centaine de films par an. Certes, un problème de relève s'est posé. Comment aurait-il pu en être autrement lorsqu'il a fallu succéder à des génies créatifs tels que Rossellini, De Sica, Visconti, Pasolini, Fellini ou à des comédiens comme Ugo Tognazzi, Marcello Mastroianni, Vittorio Gassman, Alberto Sordi ?

Aujourd'hui une nouvelle génération d'auteurs et de comédiens a atteint une maturité expressive et doit pouvoir assurer cette relève sur la scène internationale. C'est sans doute le cas désormais des Moretti, Benigni ou Tornatore, ce sera demain celui des Archibugi, Crialese, Garrone, Martone, Muccino, Ozpetek, Virzì, Winspeare... aidés en cela par une nouvelle génération de comédiens qui ne demande qu'à briller (Stefano Accorsi, Asia Argento, Monica Bellucci, Sergio Castellitto, Margherita Buy, Giovanna Mezzogiorno...).

Le cinéma italien d'aujourd'hui fait le point sur l'état actuel du cinéma de la péninsule et retrace l'évolution d'une cinématographie que l'on a cru, à tort, moribonde et qui aujourd'hui étonne les observateurs par sa vitalité et l'importance du renouvellement de ses cadres. Les réalisateurs de "l'âge d'or" du cinéma italien côtoient, dans cette étude soignée, la nouvelle génération. Un dictionnaire du jeune cinéma italien conclut cet ouvrage utile aussi bien au professionnel qu'à l'étudiant ou au cinéphile.

Je compare la création artistique à la faim... Elle augmente à mesure que ma solitude augmente. Je me suis fait comprendre dans un langage qui vu au-delà des mots qui me trahissaient, au-delà de la musique que je n'ai jamais pu dominer, au-delà de la peinture qui m'a toujours laissé indifférent. J'ai soudain découvert que je pouvais correspondre avec le reste du monde dans un langage venant du fond de l'âme, formant des phrases qui échappaient au contrôle de mon intellect de façon presque sensuelle. J'ai perfectionné mon langage avec la détermination absolue et obstinée d'un enfant et pendant vingt ans, inlassablement, frénétiquement j'ai rempli le monde de rêves, de fantaisies, d'excès intellectuels et d'élans de folie...
Ingmar Bergman

Depuis les premiers films classiques comme Le septième sceau et Les Fraises sauvages, jusqu'au dernier chefs-d'oeuvre, Fanny et Alexandre, Ingmar Bergman a réalisé des films qui ont changé la façon de considérer le cinéma. Bien que s'étant retiré du cinéma, il poursuit cependant son activité de metteur en scène de théâtre et d'écrivain et reste ainsi une référence en matière de littérature et d'art dramatique.

Le présent ouvrage, Ingmar Bergman - Le cinéma, le théâtre, les livres, recueille pour la première fois ce qui a été dit ou écrit par Bergman lui-même et par d'autres grands du cinéma, du théâtre et de la littérature sur le thème "Ingmar Bergman". Au travers des articles ou des essais de Woody Allen, James Baldwin, François Truffaut Coryn James, John Lahr et Jean-Luc Godard, des interviews à Bergman, Liv Ullmann et Bibi Andersson, des contributions de Max von Sydow, Gunnel Lindblom et Eva Dahlbeck, nous apprenons comment Bergman réalisait ses films, comment il travaillait avec ses acteurs, ce qu'il pensait de son public, de sa carrière et sa décision récente de s'éloigner du cinéma pour se consacrer au théâtre et à la littérature. Les films de Bergman, ses textes théâtraux et ses romans prennent un autre relief grâce ci cet ouvrage qui rend justice à l'ampleur et à la durée de la carrière d'un artiste complet.

Avec deux oscars à son actif (l'un en 1961 pour La ciociara et l'autre en 1980 attribué à l'ensemble de sa carrière), un nombre infini d'autres prix et de marques d'estime professionnelle, ces milliers de couvertures des revues les plus prestigieuses du monde entier, Sophia Loren est l'objet de la dévotion inconditionnelle d'au moins trois générations de spectateurs, qui l'ont aimée dans les rôles de sa jeunesse, puis découverte et redécouverte au cours de sa carrière et dans les épreuves de sa maturité.

Mais l'histoire de Sophia est aussi le récit de conquêtes opiniâtres et de rudes combats disputés jour après jour au destin qui s'est plu à dresser de nombreuses difficultés tout au long de son parcours. Figure emblématique d'une société imperméable à toutes les révolutions, Sophia a incarné et incarne toujours, avec splendeur et majesté, le rôle de la "star" par excellence, rôle dans lequel elle a su conjuguer glamour hollywoodien et simplicité méditerranéenne, passant de l'un à l'autre avec un naturel apparent qui ne laisse pas de surprendre.

C'est à cette dernière grande reine du star-system international, qu'est consacré ce livre récemment mis à jour, qui propose aux lecteurs une reconstitution détaillée de sa vie et de sa carrière artistique, avec des anecdotes inconnues du public, des articles extraits de la presse internationale, et le point sur ses derniers projets en date. Le texte est illustré de nombreuses photographies parmi lesquelles figurent ce célèbres "clichés d'auteur", signés Angelo Frontoni, photographe de renommée internationale.

De leur début néoréaliste à leur tout dernier film, Résurrection, l'oeuvre complète de deux "artisans" géniaux et secrets, créateurs unanimement reconnus d'un cinéma d'une rare intensité. Une sélection de critiques de grande qualité, accompagnées des plus belles photos de tournages.

Les films de Paolo et de Vittorio Taviani représentent sans doute une des formes d'expression les plus significatives du cinéma d'après-guerre italien, aux plans artistique et culturel : la profondeur et la gravité des thématiques, l'intensité expressive de l'image et du récit, la recherche d'un langage original mêlée à la transformation de la tradition littéraire, figurative et musicale, en un vivant outil au service de l'art et de la connaissance, constituent les caractéristiques les plus marquantes de leur production artistique.

Ce livre entend retracer l'oeuvre complète des deux réalisateurs toscans, en analyser le développement d'un point de vue critique, et montrer les phases d'approfondissement, de révélation progressive et de décantation des thèmes et des formes qui leur sont propres.

Cette relecture des films des frères Taviani souligne le caractère érudit de leur cinéma, d'un point de vue linguistique, surtout sensible dans l'évocation constante de grands écrivains comme Tolstoï et Pirandello, et à travers leurs façon d'appréhender le paysage toscan, à la fois naturelle et profondément marquée par la grande tradition figurative de la Renaissance. Cette approche met également en relief la continuité d'une volonté d'approfondissement et d'expérimentation, trait d'union des diverses étapes du parcours stylistique des deux réalisateurs : de leurs débuts, qui se réclament de façon explicite et originale des grands maîtres du néo-réalisme italien - De Sica, Rossellini et Visconti -, à la recherche de nouvelles formes de fusion entre le langage cinématographique et celui du mélodrame musical, de la découverte du bonheur de la vision et du récit, à la stylisation formelle, liée à la réflexion tragique sur le destin de l'Homme, face aux lois inexorables de la Nature et de l'Histoire.

On ne peut manquer de noter la présence d'une constante, tout au long de leurs réalisations: celle de l'existence de deux pôles - l'un positif, euphorique, solaire, et l'autre dispensateur de dysphorie, négatif et nocturne -, autour desquels transitent et oscillent les contenus et les formes. De film en film, ou de phase en phase - ou encore à l'intérieur du même film et de la même phase -, c'est autour de ces deux pôles que s'oriente la position des cinéastes face aux grands thèmes qu'ils abordent : celui des passions - la passion politique et idéologique d'abord, et les passions primaires ensuite -, celui du rapport de l'Homme avec la Nature, origine et source de la Beauté mais également de l'aspect tragique de l'existence, et enfin celui de la valeur de la représentation artistique dans la condition existentielle de l'Homme et de son Histoire. Dans cette perspective, qui souligne la complexité et la qualité artistique du cinéma des Taviani, ainsi que sa capacité à s'adresser à un vaste public, le rôle essentiel de l'abondante documentation photographique (en grande partie inédite) caractéristique de ce livre - depuis le premier film des cinéastes, Un homme à brûler, jusqu'au plus récent, Résurrection - confirme le caractère exceptionnel et l'intensité figurative de leur oeuvre.

1947 : Sciuscià de Vittorio De Sica remporte un Oscar d'honneur.

1998 : La Vie est belle de Roberto Benigni obtient l'Oscar du meilleur film étranger, celui du meilleur acteur et celui de la meilleure bande sonore.

Cet ouvrage essentiel retrace plus de cinquante ans de cinéma italien aux Academy Awards, dont l'histoire passionnante et détaillée est illustrée des plus belles photos de tournages, et reste éternellement ouverte sur l'avenir.

A mi-chemin entre l'ouvrage de référence et l'essai critique, ce livre analytique, qui reste éternellement ouvert aux actualisations futures, illustre la présence du cinéma italien à Hollywood et retrace l'histoire des nominations et des victoires italiennes aux Academy Awards depuis 1947, lorsque l'Academy of Motion Picture Arts & Sciences décida de décerner un prix spécial au film Sciuscià de Vittorio De Sica. En 1956, la catégorie du meilleur film étranger fut créée, et Federico Fellini, autre Italien illustre, remporta une première statuette pour son film La Strada. Depuis cette lointaine année 1947, l'Italie a été constamment présente aux Academy Awards, avec des nominations et des Oscars dans toutes les catégories, à tel point qu'aujourd'hui, avec vingt-neuf nominations et treize Oscars du meilleur film étranger, elle se situe en deuxième position derrière la France, rien que pour le nombre de films nominés.

Cet ouvrage propose au lecteur une vision panoramique des films (avec leurs distributions et des notes sur leurs réalisations) et des fiches individuelles succinctes qui permettent de suivre la carrière des réalisateurs, acteurs, producteurs, scénaristes, ainsi que celle de dizaines de grands artistes (costumiers, directeurs de la photographie, compositeurs, monteurs, décorateurs) qui, par leur travail et leur génie, ont joué un rôle déterminant dans le succès international du cinéma italien. Précédé d'une préface de Bernardo Bertolucci et d'une solide introduction de l'auteur, ce texte est donc une invitation à parcourir l'histoire du cinéma italien à Hollywood, à travers les témoignages de ses "acteurs principaux" et de ceux de "connaisseurs" américains tels que Martin Scorsese et George Lucas, particulièrement attentifs à l'épanouissement des talents que génère la péninsule. Ce volume contient non seulement les index et chronologies qui s'imposent, mais s'appuie aussi sur une abondante illustration photographique, composée de portraits des artistes, de scènes de films et d'instantanés pris sur les tournages. Ces feux croisés de mots et d'images visent à recréer - et à rendre fidèlement au lecteur - l'atmosphère unique de ces soixante premières et brillantes années du cinéma italien aux Academy Awards.

"Je ne sais pas pourquoi, mais je n'étais jamais venu ici." La longue promenade en vespa du réalisateur Nanni Moretti dans son film Journal intime, se termine près de l'hydrobase d'Ostie, entre les plages grouillantes de baigneurs, les dunes de sable, et les petites fontaines où les gens viennent boire en file. Au loin, on aperçoit l'endroit où Pasolini fut assassiné, derrière la clôture de fil de fer barbelé séparant l'ancien terrain de football du chemin de terre qui longe la mer.

Cet hommage est sans doute le plus juste que le cinéma italien ait jamais rendu au discours interrompu de Pier Paolo Pasolini, intellectuel rare, écrivain et cinéaste, qui consuma sa vie en témoignant personnellement des événements, sans se contenter de les raconter. Il demeure l'esthète provocateur de l'opposition et de l'inconvenance, et ses films, à l'image des lieux de l'enfance et de la mémoire acquièrent une densité particulière grâce à leur intemporalité et à la pérennité des thèmes abordés, tels que le destin de l'Homme et le sens sacré de la vie et de la mort.

Ce volume propose une analyse critique de ses films, et invite le lecteur à découvrir ce qu'ils ont à révéler aujourd'hui encore, qui puisse ajouter à l'inoubliable impact qu'ils exercèrent sur le public, à l'époque de leur sortie.

Considéré comme un des derniers vrais poètes de ce siècle, Federico Fellini, auteur de génie et réalisateur de chef-d'oeuvre comme "La dolce vita", "Huit et demi" et "Amarcord", est le créateur, extraordinaire des atmosphères d'une Italie et d'une Rome à Io fois bourgeoises, fascistes, populaires, nobles, baroques, cinématographiques et contemporaines. Un monde entier qui se reflète sur les visages et dans les yeux qui hantent une galerie infinie de genres et de personnages vivants, tellement naturels et authentiques qu'ils font aujourd'hui partie du patrimoine humaniste international.

Depuis les visages de Gelsomina aux clowns grotesques du cirque et de la réalité, depuis Marcello Mastroianni, son alter ego, au tourbillon des figurants princiers ou misérables, depuis le (post) néo-réalisme à la réinvention psychanalytique du langage cinématographique des années soixante et soixante-dix jusqu'aux années quatre-vingts plus mélancoliques et prophétiques, personne n'a atteint les sommets de son imagination artistique. Fellini a réussi à représenter d'une façon magique les contradictions de l'individu comme celles d'une humanité aimable, épouvantable ou tout à fait normale âmes et corps analysés jusqu'au tréfonds de l'imprévisible, en hommage à une curiosité habile ou innée, "politique" ou intellectuelle.

Roi des clowns, Fellini a transporté plusieurs générations de spectateurs et les a accompagnés dans un voyage sentimental et ironique entre les formes de la mémoire fantastique, les magnifiques falsifications ou les réalités oniriques. Il a donné naissance par la même occasion à un système d'images évocatrices que seul un illusionniste comme lui pouvait raconter, avec la caméra, tel un libre vagabond de l'invention, et un courageux rêveur de la vie. Et il l'a fait avec cette force désarmante qu'est le cinéma grâce auquel il continue de briller dans ses oeuvres inoubliables.

Personnage littéraire devenu célèbre grâce au cinéma Zorro est, depuis quatre-vingts ans, le protagoniste absolu des héros masqués. Il a été interprété par des acteurs comme Douglas Fairbanks, Tyrone Power, Alain Delon et Antonio Banderas, le dernier Zorro du grand écran. Il a été magistralement dessiné par le maître des comics américains, Alex Toth mais aussi par de grands artistes comme Walter Molino (dans une série conçue par Cesare Zavattini), Jacovitti et André Oulié. L'action se déroule dans une Californie que se disputent Mexicains, Américains et Espagnols au début du XIXe siècle ; Zorro est le dernier rempart d'une liberté mise constamment en danger, la liberté des humbles et des opprimés, des outragés par des bandits sans scrupule, par des gouverneurs rapaces. Apathique, indolent, vain, quand il est Don Diego de la Vega, il renaît derrière son masque où il donne libre cours à sa vraie nature ; il est alors prêt à utiliser le fouet et l'épée contre tous ses adversaires qui finissent toujours vaincus et marqués à jamais du terrible Z, le véritable signe de Zorro... Dans cet ouvrage, on retrouve son histoire avec de nombreux dessins et photographies en couleurs et en noir et blanc, ses innombrables aventures à l'écran et en bandes dessinées.

" Chacun pense à lui avec tendresse parce qu'il incarne une époque apparemment plus heureuse... On ne lui demandait pas de profondeur ; on lui demandait seulement d'être beau et doux et de nous faire rire ". Pauline Kael, 1975. " Je vieillis mon cher. Le seul qui ne vieillisse pas est Cary Grant ". Grace Kelly, 1978 " Le meilleur ". Marlène Dietrich. " J'ai appris beaucoup de choses en travaillant avec Cary Grant. Il sait comment se concentrer, comment vous fixer, mais tout cela avec une extrême spontanéité ". Sophia Loren. " Pour les femmes, il est le seul exemple du gentleman sexy d'Hollywood. Et pour les hommes et les femmes, il est le seul exemple d'un genre hollywoodien dont l'Amérique, comme l'Occident, a besoin depuis toujours : un héros bourgeois. " Tom Wolfe. " Cary est merveilleux, vous savez. On ne dirige pas Cary Grant, on le place simplement devant une caméra. Et alors le public s'identifie avec le personnage principal. Je veux dire par là que Cary Grant représente un personnage que nous connaissons. Ce n'est pas un étranger. " Alfred Hitchcock.

Un panorama éblouissant des plus grandes, des plus charismatiques et des plus sensuelles actrices du cinéma italien, de 1930 à aujourd'hui. Leur découverte, leur carrière, le pouvoir de leur image sur la société sont proposés dans un magnifique ouvrage riche en photographies de tournage qui promettent de nous en dire long...

Paolo et Vittorio Taviani sont à la fois les grands protagonistes du cinéma d'après-guerre, les héritiers directs de la Renaissance et du mélodrame et les dignes continuateurs de la grande saison du cinéma néoréaliste.

Le cinéma de poésie de Paolo et Vittorio Taviani constitue l'un des témoignages les plus importants de l'art cinématographique contemporain, un univers où l'on rencontre l'art et l'histoire, l'utopie et la mort.

Si Fellini reconstruit ses rêves et ses souvenirs par le biais de la fiction des studios de Cinecittà, les Taviani, quant à eux, réinventent leurs songes dans la nature, dans les villes anciennes, dans les églises, les chaumières, sur les places publiques. Leur voyage à travers l'Italie, de la Sicile de Kaos à la Toscane de La Nuit de San Lorenzo, devient ainsi une expérience unique, sans égal. Dans le cinéma des Taviani, la grande tradition picturale de la Renaissance, le monde musical du mélodrame et le néoréalisme cinématographique se colorent de nouvelles émotions qui concourent à la réalisation d'une oeuvre complète riche de pathos et d'une poésie bouleversante.

Leur conception de l'écriture cinématographique fait des deux frères toscans les continuateurs de la grande tradition artisanale italienne, au sein de laquelle ils opèrent comme dans la vieille boutique d'un petit maître de la Renaissance. Le soin qu'ils accordent au moindre détail, des décors aux costumes et de la musique au montage, contribue à la création d'une oeuvre d'art de grande valeur.

La recherche de la vérité et de la simplicité sont les maître mots de leur monde poétique.

Le présent ouvrage se propose, par le biais de la poésie des paysages, de pénétrer dans un univers fascinant qui a produit des pages inoubliables, où l'histoire personnelle épouse celle de la collectivité, où le songe et l'utopie demeurent l'espérance secrète d'un monde de douceur et de solitude. La poésie du paysage conçue comme tentative ultime de revigorer les lieux de notre vie : la lumière de la Toscane, les pierres de la Sardaigne, les couleurs de la Sicile, comme autant d'éléments indispensables à la composition d'une symphonie riche en harmonies et en nouveaux itinéraires possibles.

"Il existe des femmes de toutes les espèces, mais Katie est encore différente. Il existe aussi des actrices de toutes les espèces, mais Hepburn est un cas à part".
Frank Capra

"Elle a un visage qui appartient à la mer et au vent, avec de grandes narines de cheval à bascule et des dents qui mordent sans aucun doute au moins une pomme chaque jour".
Cecil Beaton

"Je l'adore, je la vénère cette satanée femme ! Jamais dans toute ma carrière je n'ai mieux travaillé qu'avec elle, pas même avec Burton. Il n'y a jamais eu le moindre problème".
Peter O'Toole

"Katharine a une manière fantastique de défendre la féminité, le fait d'être femme. Elle est belle. Elle aime les hommes. Mais elle sait aussi se battre pour ses propres droits".
Anna Jackson

"C'est une femme formidable, extrêmement habile dans son métier et si "électrique" sur le plateau que si l'on n'y prend pas garde, on risque de finir par faire partie du décor".
Bob Hope

"Katharine Hepburn est la personne la plus extraordinaire que j'aie jamais rencontrée. Et je suis persuadé que si elle devenait Présidente des Etats-Unis, nous pourrions finir nos jours tranquilles !".
Anthony Harvey

"Jouer, c'est presque mieux que de faire l'amour... Jouer est un véritable jeu ; un jeu compliqué et malicieux" se plaisait à dire Mastroianni. Cette biographie de l'acteur italien le plus connu au monde raconte 44 passionnantes années de cinéma jalonnées de ses 132 films et livre également une analyse approfondie d'un pays et l'histoire d'une époque.

La vie, les films et les écrits d'un grand maître de la "comédie à l'italienne", admiré par des millions de spectateurs, imité par les innovateurs de Hollywood, objet de culte au sein du cercle raffiné des cinéphiles français.

Plus de cinquante films, six feuilletons télévisés, presque un demi-siècle de cinéma, évoqué à travers les années du Fanfaron, des Monstres et de Parfum de femme, qui devient la carte d'identité d'un pays, le contrepoint ironique et cinglant de ses grandeurs, de ses misères et de ses illusions.

Ce livre présente, sur fond d'histoire du cinéma, le metteur en scène le plus provocateur et le plus prolifique de la comédie italienne. Dino Risi, milanais, fils de médecin et médecin lui-même (sans exercice), devient grâce à son talent d'observation un incomparable metteur en scène de la réalité : son génie du raccourci nourri d'une curiosité sans bornes lui fait dépeindre l'Italie comme aucun reportage journalistique, aucune enquête sociologique, aucune émission télévisée ne sont encore parvenus à le faire.

De ses années d'apprentissage - où il séduit les spectateurs avec sa série des Pauvres, mais beaux - à l'explosion des années 60, où il signe ses chefs d'oeuvre Le Fanfaron, Une vie difficile et Les Monstres, puis au fil des années 70, sans relâche, il traque et révèle au grand jour les déchirures de la société et le malaise des consciences.

Valerio Caprara a su tirer parti de l'énorme quantité d'informations qu'il a recueillie ; la mise en perspective qu'il nous offre est soutenue par un commentaire qui passe du ton de l'enquête à la révision critique pour nous faire partager, avec la complicité du metteur en scène, avec dotes de tournages et souvenirs de famille.

C'est la première fois qu'il nous est donné de découvrir les multiples facettes d'un talent dont on ne soupçonnait pas la personnalité complexe, au travers d'aphorismes irrévérencieux, d'articles qui ont valeur d'essais, mais aussi de remarques et de notes de travail, des idées de scénario oubliées dans des tiroirs.

Ces pages débordent de visages et de personnages indissolublement liés à l'imaginaire collectif: Sophia Loren poissonnière à Sorrente, Marisa Allasio en bikini à couper le souffle, Alberto Sordi héros d'une Italie en haillons, Gassman qui roule dans sa Lancia Aurelia surcom pressés vers l'abîme du Fanfaron, Tognazzi en tailleur sourd-muet, Manfredi amoureux d'une poule, Mastroianni en soutane...

Ce livre nous fait revivre un monde d'étés et de danses, mais aussi de moments graves qui jamais ne sont sérieux ou pesants, le monde de Dino Risi, qui a fixé sur l'écran les plus belles années de notre vie.

La brève vie de James Dean, sa mort tragique, sa carrière fugace - seulement trois films - ont produit un impact émotionnel d'une grande intensité sur les moeurs et la société de la seconde moitié du vingtième siècle. Dans cette rétrospective singulière et sensible de la carrière de James Dean, Barney Hoskyns a réussi la difficile entreprise d'expliquer comment un jeune acteur de cinéma a pu devenir une véritable idole de notre temps et ce qui fait que l'image de James Dean touche profondément un si grand nombre d'entre nous. Barney Hopkyns fait revivre James Dean comme aucun autre écrivain ne l'a fait jusque-là, exaltant le portrait qu'en avaient fait les médias le présentant comme un personnage de papier mâché, superficiel, et rompant ainsi avec le cliché d'un Dean ayant seulement un beau look et un grand charme. Une sélection minutieuse des photographies, extraites de la collection de David Loehr et parmi lesquelles certaines ne furent jamais publiées auparavant, contribue tout au long de cet ouvrage à étayer les arguments de l'auteur, nous révélant un James Dean irrésistible, fantaisiste, fragile, égocentrique, inimitable et surtout humain.

Aucun photographe dans ma mémoire ne s'est approché de l'univers féminin avec l'amour débordant, le génie de la compréhension, l'exaltation des sens et de l'esprit qui caractérisent les portraits féminins d'Angelo Frontoni. Cet Olympe de femmes-déesses qu'il tient sous son empire, nous laisse dans l'âme et dans le coeur le souvenir d'émotions profondes comme celles que l'on éprouve lors d'un voyage extraordinaire. Parce que ce livre est vraiment un voyage extraordinaire et chaque page une découverte et une révélation. Rarement m'a été faite la proposition gratifiante et ambitieuse qui m'est offerte aujourd'hui d'écrire quelques lignes de présentation pour le livre d'Angelo Frontoni qui recueille ses plus belles photographies. Ce n'est pas seulement de la gratitude pour la vieille amitié qui nous lie, pour les infinis souvenirs d'expériences et de joies rencontrées ensemble dans le travail, mais également pour ce que l'art inégalable de cet homme extraordinaire a suggéré, a inspiré à tous ceux qui ont eu la chance de le rencontrer. Il suffit de parcourir la galerie de portraits que la Gremese International a consenti à publier, pour comprendre que l'oeuvre de Frontoni ne s'est jamais limitée à fournir de simples témoignages, documents ou images, mais a su interpréter le temps et l'âme de ces témoignages. Au point de nous faire redécouvrir des personnages que nous croyions bien connaître, en nous les offrant d'une manière inédite et inattendue. Je dois également ajouter, avec tout le respect et l'estime que méritent souvent nombre de ses collègues, qu'aucun photographe dans ma mémoire ne s'est approché de l'univers féminin avec l'amour débordant, le génie de la compréhension, l'exaltation des sens et de l'esprit qui caractérisent les portraits féminins d'Angelo Frontoni. Cet Olympe de femmes-déesses qu'il tient sous son empire, nous laisse dans l'âme et dans le coeur le souvenir d'émotions profondes comme celles que l'on éprouve lors d'un voyage extraordinaire. Parce que ce livre est vraiment un voyage extraordinaire et chaque page une découverte et une révélation. Mais l'art d'Angelo Frontoni va beaucoup plus loin en tant que nouveau "découvreur" d'images pour la beauté de la femme. J'ai vécu un jour vraiment stupéfiant avec lui à Florence, où j'eus l'occasion de photographier pour "Vogue" les trésors, les chefs-d'oeuvre suprêmes de l'art florentin. Angelo nous prit tous en photo, moi, le David de Michel-Ange, Botticelli, Fra' Angelico... comme des Dieux d'un Olympe de beauté. Un cadeau presque trop généreux pour moi, mais certainement une révélation inquiétante pour les jeunes sibyllines du Printemps ou pour les épouvantables géants des chapelles Médicéennes. Ils devinrent tous divins, caressés par l'oeil charmeur de notre ami. J'espère qu'un jour il sera confié à Angelo Frontoni la responsabilité de nous réexpliquer à nouveau pourquoi Monna Lisa est la beauté légendaire que nous connaissons tous. Nous la redécouvrirons avec lui et, j'en suis certain, ce sera une heureuse surprise. Et peut-être devrons-nous admettre que nous croyions bien la connaître, alors que nous ne la connaissions pas du tout avant qu'Angelo Frontoni ne nous la présente.

Plus de soixante films en presque cinquante ans de carrière, un charisme et une vitalité qui se rient des "assauts" impétueux de stars plus jeunes... Sean Connery représente décidément un cas à part dans le panorama du 7e art, et son talent ironique et sensible n'a jamais cessé de faire école. L'itinéraire artistique de cet Ecossais opiniâtre nous est narré dans cet ouvrage, à travers ses expériences théâtrales, télévisuelles et cinématographiques, depuis ses débuts, jusqu'à ses films les plus récents comme The Rock, Entrapment (produit par la société Fountainbridge Films, qu'il a fondée en 1992), et le dernier en date, Finding Forrester.

L'auteur analyse avec compétence toutes les étapes professionnelles de la star, dont la carrière démarra véritablement, grâce au succès sans précédent des James Bond, et s'épanouit sous la houlette de grands réalisateurs, tels Alfred Hitchcock, Sidney Lumet et Brian de Palma, dont le film Les Incorruptibles, valut un Oscar et le Golden Globe à Connery-Malone. Les rôles préférés de l'acteur - qui sont parfois des "participations exceptionnelles", marquées par d'extraordinaires interprétations comme celle de Richard Coeur de Lion dans le Robin des Bois de Kevin Costner -, attestent les idées et les valeurs dont il s'est fait le champion et le paladin. En parlant de lui, un de ses grands amis, le cinéaste Terence Young, réalisateur des premiers 007, déclara un jour : "Presque tous les acteurs sont à la fois simples et compliqués ; Sean Connery n'est pas compliqué, mais il n'est pas simple non plus".