Le Silence est d'or
Le cinéma comique américain - Volume 2 - Les folles années vingt et le triomphe du long métrage
Auteur: Enrico Giacovelli

Enrico Giacovelli est né à Turin au siècle dernier. Diplômé en Histoire et critique du cinéma, il a collaboré avec des quotidiens, des magazines, des organismes culturels et a publié de nombreux livres en Italie parmi lesquels figurent des essais sur le cinéma, des textes de satire politique, des livres de mémoires et de voyages. Organisateur d'événements culturels, il s'est aussi investi, en tant qu'auteur-narrateur et metteur en scène, dans des formes transversales de théâtre, principalement musical : théâtre de chambre, leçons spectacle, réalisations modernes de textes mineurs et oubliés.

Biographie
Catégorie: Cinéma
Collection: Cinéma
Année de parution: 2014
ISBN: 9782366770346
Format: 17 x 24
Pages: 160
Prix: 19,50 €

Ce second volume de l'histoire du cinéma comique américain est également consacré au muet, et en particulier à ses années d'or, revenues à la mode grâce au film The Artist.

D'un côté, des dizaines d'acteurs comiques considérés comme mineurs aujourd'hui, mais qui faisaient fureurs à l'époque, font leur apparition : de Ben Turpin à Snub Pollard, de Max Davidson à Charley Bowers, mais aussi des enfants, des chiens, des singes... Et d'un autre côté, des maîtres atteignent la perfection et passent au long-métrage : Charlie Chaplin, Buster Keaton, Harold Lloyd, mais aussi Harry Langdon et Max Linder. Nous rencontrons les premiers héros de dessins animés : les dinosaures et les moustiques de Winsor McCay, les petites filles et les lapins du jeune Walt Disney, le célèbre chat Félix.

Et à la fin des années vingt, apparaissent les deux acteurs comiques qui, aujourd'hui encore, restent les plus populaires et les plus appréciés : Stan Laurel et Oliver Hardy. Comme dans le premier volume (Tartes à la crème et coups de pied aux fesses), ce cinéma et ce monde sont examinés avec une attention critique moderne sur la base d'une vision directe des films, mais ils sont aussi racontés avec passion et ironie : pour offrir au lecteur non seulement un texte d'étude et de consultation, mais aussi une "histoire aventureuse", facile et plaisante à lire.

Après son exil volontaire en Amérique, René Clair revient dans son Paris bien-aimé pour y réaliser le film qui, selon certains, constitue le point culminant de son art. Dans un rappel constant à des sources littéraires, musicales et cinématographiques, Le Silence est d’or, situé au début du XXème siècle, est l’histoire à la fois tendre et cruelle d’un réalisateur, un Don Juan plus très jeune (Maurice Chevalier, qui signe ici la meilleure interprétation de sa carrière) contraint de renoncer à la jeune fille dont il est amoureux au profit d’un jeune acteur qui se trouve être aussi son meilleur ami. « Un chant mélancolique sur la vieillesse qui approche » (Sadoul), mais aussi un hommage au cinéma muet des débuts et à l’art de la comédie, qui peut nous consoler de toute mélancolie. Cet essai examine le film scène par scène (parfois plan par plan, s’agissant d’un réalisateur pour qui aucun détail n’était fortuit) et est accompagné de commentaires de René Clair sur son film et sur le cinéma en général, d’une riche anthologie d’articles et d’essais, d’époque et récents, et des images les plus importantes d’un film qui, autrefois, était considéré comme l’un des plus grands chefs-d’œuvre du cinéma et qui est aujourd’hui injustement oublié.

GIULIO D’AMICONE, né à Bologne, a publié divers essais de cinéma (de L’uomo che uccise Liberty Valance a René Clair : il sorriso al cinéma et Vamos ! Il western italiano oltre Leone). En 2013 il s’est également fait remarquer avec son roman La Musa. Uno Svelamento, auquel ont succédé Crepe nel muro et Attenti al gradino.

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