Madame de...
de Max Ophuls
Auteur: Dominique  Delouche

Dominique Delouche a été l'assistant de Federico Fellini de 1954 à 1960 (Il bidone, Les Nuits de Cabiria, La dolce vita). Cinéaste, il a réalisé 24 Heures de la vie d'une femme (1968), L'Homme de désir (1971), Divine (1975) et plusieurs films-essais sur la Danse. Scénographe et metteur en scène, il travaille à l'Opéra de Paris, de Stockholm et à la Comédie-Française. Il a signé plusieurs livres sur le cinéma consacrés à Max Ophuls, Luchino Visconti, Giulietta Masina et Federico Fellini.

Biographie
Catégorie: Cinéma
Année de parution: 2017
ISBN: 9782366771350
Format: 13 x 19
Pages: 126
Prix: 18,00 €
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    "Le film le plus parfait jamais réalisé". C'est ainsi que le critique et théoricien américain Andrew Sarris décrivait Madame de... , un mélodrame extraordinaire tourné à la façon d'une comédie. Max Ophuls, le maitre franco-allemand estimé et copié par François Truffaut, Stanley Kubrick, Paul Thomas Anderson et Wes Anderson, y atteint - comme dans La Ronde - l'apogée de son art raffiné, allégorique, subtilement désespéré : une insoutenable légèreté de l'être et de la façon de filmer. À travers les vicissitudes d'une paire de boucles d'oreilles à Paris à la Belle époque, il raconte celles d'une femme (Danielle Darrieux) qui a vécu par plaisir et qui est morte par amour ; mais aussi celles d'une société qui danse, comme le personnage principal du premier épisode du Plaisir, autre chef-d'oeuvre du réalisateur, au bord du précipice.

    Tout le film, entre bijoux, valses et galanteries, est résumé - comme l'art même de son auteur - dans la phrase que le général Charles Boyer dit à sa femme au sujet de leur bonheur conjugal :

    "Ce n'est que superficiellement qu'il est superficiel".

    « Le film le plus parfait jamais réalisé ». C’est ainsi que le critique et théoricien américain Andrew Sarris décrivait Madame de…, un mélodrame extraordinaire tourné à la façon d’une comédie. Max Ophuls, le maître franco-allemand estimé et copié par François Truffaut, Stanley Kubrick, Paul Thomas Anderson et Wes Anderson, y atteint – comme dans La Ronde – l’apogée de son art raffiné, allégorique, subtilement désespéré : une insoutenable légèreté de l’être et de la façon de filmer. À travers les vicissitudes d’une paire de boucles d’oreilles à Paris à la Belle époque, il raconte celles d’une femme (Danielle Darrieux) qui a vécu par plaisir et qui est morte par amour ; mais aussi celles d’une société qui danse, comme le personnage principal du premier épisode du Plaisir, autre chef-d’œuvre du réalisateur, au bord du précipice. Tout le film, entre bijoux, valses et galanteries, est résumé – comme l’art même de son auteur – dans la phrase que le général Charles Boyer dit à sa femme au sujet de leur bonheur conjugal : « Ce n’est que superficiellement qu’il est superficiel ».

    Dominique Delouche est né à Paris et a étudié la musique et les beaux-arts. Il a été l’assistant de Federico Fellini (pour des films tels que Les Nuits de Caribia et La Dolce Vita), il a réalisé plusieurs courts-métrages, quelques longs-métrages (Vingt-quatre heures de la vie d’une femme, L’Homme de désir, Divine), de nombreux films sur la danse et diverses productions théâtrales à l’Opéra de Paris et au Festival d’Aix-en-Provence. Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres, il a également publié des livres sur Fellini, Visconti, Giulietta Masina. À Max Ophuls, qu’il a personnellement connu, et à leur muse commune, Danielle Darrieux, il a dédié en 2011 Max & Danielle : Les années Darrieux de Max Ophuls.

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